languageالعربية

B. Touré : La Tunisie n'est pas raciste, certains de ses citoyens si..

This browser does not support the video element.

Blamassi Touré, ancien Président de l'Association des Etudiants et Stagiaires Africains en Tunisie a déclaré que l'attaque sur trois étudiants africains à Tunis est un crime de droit commun mais qui a aussi des causes raciales. Selon les premiers résultats de l'enquête, l'attaquant des étudiants les a ciblés à cause de la couleur de leur peau et pour le dialecte qu'ils parlent.


Les étudiants et stagiaires africains ont organisé une manifestation à Tunis dans la journée du dimanche 25 décembre pour protester contre ce genre de crimes mais aussi pour faire parvenir leurs réclamations aux autorités tunisiennes. Parmi ces réclamations, la facilitation des procédures pour l'attribution des cartes de séjour en Tunisie et dont les lois d'organisation datent de l'année 1968.


Blamassi Touré a aussi déclaré que les étudiants et stagiaires africains ont toujours appelé à la mise en place d'une stratégie de lutte contre le racisme. Ces étudiants saluent les efforts fournis par la société civile tunisienne mais aussi les membres du gouvernement et son chef Youssef Chahed.


Il a parlé de sa rencontre avec le Président de l'ARP, Mohamed Ennaceur, et a déclaré que ce dernier a proposé la création d'un mouvement de la société civile qui s'occupe de l'observation des actes racistes afin de les documenter et les récriminer. Il a tenu à saluer cette initiative et a déclaré que cette rencontre était l'une des rencontres les plus constructives qu'il a eues.


Blamassi Touré a souligné que l'Etat tunisien et le peuple tunisien ne sont pas racistes en général mais que certains individus commettent des actes racistes. Il a donné pour exemple les réactions des enfants qui appellent les gens de peau noire ''guerd'' ou ''singe'' sans aucune condamnation de la part des passants. Il a aussi parlé de l'émission 'Labes' qui avait passé des sketchs racistes en 2014 et que la HAICA n'avait pas pris la peine d'inculper.

share